Dernier Dimanche du Libre (DDL)

Pour cette année 2017, nous allons essayer de fixer nos rencontres chaque dernier dimanche de chaque mois (dans la mesure du possible) de 13h30 à 19h30. Des bénévoles des associations du Libre vous accueilleront au Bar L’Estaminet lors de l’install party du Dernier Dimanche du Libre (DDL).

Nota: Nous débuterons le Dimanche 24 Septembre 2017.

Nous (trois passionnés de GNU/Linux) avons envie de créer une rencontre régulière (1 fois par mois) autour de GNU/Linux pour faire connaître ses possibilités, l’entraide, partager nos connaissances, aborder des thèmes ( la retouche d’images, la vidéo, le son, la sécurité ou d’autres thèmes selon les désirs de chacun) vous aider à installer une distribution et à apprendre à utiliser son environnement. Pour une installation veuillez lire attentivement la page Install-Party et n’hésitez pas à prévenir à l’avance si vous le pouvez en nous contactant.

GNU/Linux, où comment se libérer ?

Saviez-vous qu’il existe des alternatives aux logiciels propriétaires et aux systèmes d’exploitation propriétaires (Windows ou MacOS) pour ne pas les citer ? Pour ceux qui s’intéresse un minimum à ce qui se passe dans le web, cela semble évident qu’ils ont déjà entendu parler de GNU/Linux, même si ils n’ont pas oser faire la démarche de l’installer sur leurs ordinateurs, ils utilisent sûrement des logiciels libres (« Logiciel libre » [free software] désigne des logiciels qui respectent la liberté des utilisateurs. Cela veut dire que les utilisateurs ont la liberté d’exécuter, copier, distribuer, étudier, modifier et améliorer ces logiciels. Ainsi, « logiciel libre » fait référence à la liberté, pas au prix. Pour comprendre ce concept, vous devez penser à « liberté d’expression », pas à « entrée libre »).Même sans le savoir parfois , par exemple en utilisant un célèbre navigateur internet comme Firefox ou bien un lecteur vidéo VLC ou encore le logiciel de bureautique Libreoffice.

Le projet GNU a été lancé en 1984 pour développer le système GNU. Le nom « GNU » est un acronyme récursif pour GNU’s Not Unix! (GNU N’est pas Unix !) ; il se prononce gnou, avec une syllabe sans voyelle entre le g (dur) et le n

En cette période de perte de confiance dans le numérique, suite aux révélations d’Edward Snowden sur la NSA et ses liens avec les géants du numérique, le logiciel libre, transparent et auditable, apparaît comme étant un des piliers permettant de disposer d’un monde numérique au service des individus plutôt qu’au service des multinationales et des états.

J’entends régulièrement qu’il faut être informaticien pour utiliser des distributions libres. Je vous assure qu’il existe des distributions bien plus facile à installer et à maîtriser que Windows. Dernièrement, j’en ai découvert des très légères qui sont spécialement conçues pour des débutants (comme Emmabuntüs ou DFLinux), très bien documentées et très intuitives.

Nous qualifions ce logiciel de « libre » (nous utilisons ce mot, même en anglais, dans l’expression free/libre, pour souligner le fait que nous parlons de liberté et non de prix). Certains programmes privateurs, tels que Photoshop, sont vraiment coûteux ; d’autres, tels que Flash Player, sont disponibles gratuitement. Dans les deux cas, ils soumettent leurs utilisateurs au pouvoir du propriétaire du programme. Beaucoup de choses ont changé depuis le début : dans les pays développés, la plupart des gens possèdent maintenant des ordinateurs (parfois appelés « téléphones ») et s’en servent pour se connecter à Internet. Si les logiciels non libres continuent de forcer les utilisateurs à abandonner à un tiers le pouvoir sur leur informatique, il existe à présent un autre moyen de perdre ce pouvoir : le « service se substituant au logiciel » ou , qui consiste à laisser le serveur d’un tiers prendre en charge vos tâches informatiques.

Tant les logiciels non libres que le SaaSS peuvent espionner l’utilisateur, enchaîner l’utilisateur et même attaquer l’utilisateur. Les abus sont monnaie courante dans les services et logiciels privateurs parce que les utilisateurs n’en sont responsables. C’est là que se situe la différence fondamentale : les logiciels non libres et le SaaSS sont contrôlés par une entité externe (généralement une société privée ou un État), et les utilisateurs n’ont pas leur mot à dire. Le logiciel libre, au contraire, met l’utilisateur aux commandes.Pourquoi ce contrôle est-il important ? Parce qu’avoir la liberté signifie avoir la maîtrise de sa propre vie. Si vous utilisez un programme pour mener à bien des tâches affectant votre vie, votre liberté dépend du contrôle que vous avez sur ce programme. Vous méritez d’avoir un contrôle sur les programmes que vous utilisez, d’autant plus quand vous les utilisez pour quelque chose d’important pour vous.  (cf : Richard Stallman)

Une réflexion sur « Dernier Dimanche du Libre (DDL) »

  1. Ping : Week-end Linux du 28-29 Octobre.

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